Avec, par ordre d’entrée en scène :
Alban Jourdet (Directeur du développement, Neo Forma) s’intéresse au blended learning pour former aux gestes et postures, à la prévention sécurité et santé. Un domaine clé dont les enjeux sont tels qu’il ne cesse de s’étendre, et dans lequel la formation présentielle, qui continue d’être aux avant-postes, est efficacement secondée par tout un catalogue de briques e-learning… « Formule gagnante, donc, que ce mix d’apprentissages distanciels et présentiels, avec une mise en application des compétences en présentiel. »
On ne présente plus CrossKnowledge, un leader mondial du blended learning, dont l’offre évolue en permanence pour répondre aux problématiques du moment. Philippe Derouck (Brand Manager Stratégique) nous entretient de la solution blended learning pour former les managers de proximité. Formation conçue pour contribuer efficacement à la performance du business, dans la mesure où ces managers doivent développer l’engagement de leurs équipes : « L’empathie, la communication, l'adaptabilité et le travail d'équipe sont des compétences clés pour relancer la performance et rester compétitif. ». On ne saurait mieux dire.
Michel Diaz (Directeur associé, Féfaur ; Directeur de la rédaction, e-learning Letter) se sert d’une métaphore : si le blended learning, c’était de la cuisine ?! Les modalités de formation ? des ingrédients. Le parcours blended learning ? le plat ou le repas servi… La pratique du raisonnement analogique peut se révéler féconde, ne serait-ce que pour se convaincre de nouveau que le blended learning, d’une certaine façon, est un « Art », et qu'il requiert en tant que tel disposition et compétences (qu’on peut acquérir).
Claire Bernagaud (Directrice Générale, Ingenium Digital Learning) dont la démonstration, exemple à l’appui, est imparable : construire des parcours blended learning ne s’improvise pas, car il y faut de réelles compétences d’ingénierie de formation et d’ingénierie pédagogique. Elle prend soin de distinguer les deux, dont les périmètres diffèrent effectivement, et de ne pas omettre l’ingénierie tutorale requise pour mettre en œuvre tout dispositif d’accompagnement des apprenants.
Pour Very Up, Nicolas Bourgerie (CEO et Président-Fondateur) et Raphaël Lauer (Directeur projets blended et innovations), soutiennent en filigrane que la formation hybride est une évolution naturelle et nécessaire du blended learning : « Au-delà du Blended Learning, la formation hybride (…) propose de mixer les temporalités, les espaces et les relations pour développer les compétences plus efficacement », parce qu’elle autorise une plus grande personnalisation et qu’elle développe l’autonomisation des apprenants. On prend !
Le paysage qui vient d’être dessiné explique pourquoi le blended learning, bien utilisé, continue de connaître une telle faveur : comme vision offerte à la formation et boîte à outils pédagogiques d’une richesse inégalée.
Bonne lecture !
La rédaction
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